Signalé début août 2018, le Momo Challenge, lancé sur les médias sociaux (WhatsApp, Facebook et YouTube), est soupçonné d’être à l’origine de la mort d’une jeune fille de 12 ans en Argentine. Avant de mettre fin à ses jours, la fillette se serait filmée avec son téléphone portable.
Le Momo Challenge vient allonger la longue liste de challenges débiles qui circulent de manière virale sur Internet (Blue Whale Challenge, Marave Challenge, Salt and Ice challenge…).
La police aurait retracé la messagerie WhatsApp qui compte 3 numéros originaires du Japon, du Mexique et de Colombie.
Mono Challenge : la sculpture de Midori Hayashi comme emblème.
L’avatar du Momo Challenge est une photo de la sculpture intitulée « Mother Bird » (créature mi femme à large bouche et aux yeux globuleux et mi poule) créée par l’artiste japonais Midori Hayashi et exposée à la Tokyo’s Horror Art Vanilla Gallery.
L’artiste décline évidemment tout lien entre son oeuvre et ce jeu sinistre.
Qu'est ce que le Momo Challenge ?
Le Momo challenge se répand surtout sur WhatsApp, où les adolescents sont invités à appeler un numéro et à discuter avec un inconnu du nom de Momo.
Après quelques messages banaux, Momo propose des défis qu’il faut réaliser pour pouvoir rencontrer « Momo ». Des défis dangereux pouvant conduire au suicide.
Mono devient inquiétant et menaçant. Il envoi des photos morbides et violentes, et menace les interlocuteurs qui ne voudraient pas réaliser les défis de dévoiler des informations personnelles les concernant.
Même si pour les experts en cybersécurité, le Momo Challenge, serait simplement une arnaque permettant de voler les données personnelles des utilisateurs, le challenge reste néanmoins dangereux pour les personnes influençables.
Mais comme vous le savez, il est important de ne JAMAIS accepter quelqu’un que l’on ne connait pas sur Internet, il peut se cacher derrière ces profils des personnes dangereuses (pédophiles, escrocs, cambrioleurs, manipulateurs, pervers…) qui s’amusent du malheur des autres et réussissent à avoir des informations grâce à l’accès que vous leur octroyez.
La prudence est de mise !
